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Étudiants

Accompagner les étudiants

QS World University Rankings by Subjects 2021 – L’École des Ponts entre pour la 1re fois dans le top 250

By Actualités, Développement, Étudiants, Rayonnement

L'École des Ponts gagne 8 places et entre pour la 1re fois dans le top 250

L’édition 2021 du QS World University Rankings vient d’être publiée.
Cette année, l’École des Ponts ParisTech gagne 8 places par rapport au classement général 2020 et atteint le rang 242.

L’École des Ponts ParisTech garde la même place pour le classement en Engineering : Civil & Structural, en se positionnant au rang 51-100.

Cependant, elle a progressé dans le classement  Graduate Employablity Ranking, pour atteindre le rang 201-250.

Elle devient ainsi le premier établissement français en terme d’accueil d’étudiants internationaux. 

Le QS World University Rankings by Subject publié chaque année depuis 2011 prend en compte plusieurs critères dont la réputation académique de l’établissement, l’insertion professionnelle et l’impact de la recherche. C’est le classemet mondial des meilleures universités les plus convoitées.

Prix du Mastérien de l’année 2019

By Actualités, Étudiants, Prix Mastérien

Félicitations à Adel CHOUKRI, lauréat du prix du Mastérien de l'année 2019

Chaque année, le prix du Mastérien récompense un élève en formation de Mastère Spécialisé® à l’École des Ponts pour la qualité de son parcours, ainsi que la cohérence de son projet professionnel.

Les candidats doivent présenter leur projet professionnel à un horizon de 10 ans (environnement professionnel, fonctions exercées, …), en rédigeant et commentant leur curriculum vitae, et en indiquant en quoi leur formation à l’Ecole des Ponts aura répondu à leurs attentes et leur aura servi pour réaliser ce projet professionnel. Les candidats doivent également préciser le mode de financement auquel ils ont eu recours pour bénéficier de leur formation.

Le jury est présidé depuis 2015 par Thierry Déau (Fondateur et président-directeur général de Meridiam, président de Ponts Alumni). Il est composé d’Anne Bernard-Gély (promotion 1979), Karen Peyronnin (responsable du pôle Mastère Spécialisé®), Bruno Chanut (promotion 1987), Bruno Teman (promotion 1990), Boris Rowenczyn (promotion 2003), et Louis-Michel Sanche (délégué général de la Fondation, promotion 1974).

Les élèves disposent de 10 à 15 minutes pour présenter leur candidature, suivi d’un échange avec les membres du jury.

Cette année, le prix du Mastérien de l’année a été attribué à Adel CHOUKRI (Mastère Systèmes De Transports Ferroviaires Et Urbains), qui remporte la somme de 1 500 €. Le jury, impressionné par la diversité des candidats et la qualité de la plupart d’entre eux, a également attribué un “prix spécial” de 500 € à Boubekeur MERABET (Mastère Systèmes De Transports Ferroviaires Et Urbains).

Les lauréats du prix du Mastérien 2019 nous ont accordés une interview, et nous les remercions chaleureusement.

Lauréat

Adel CHOUKRIMastère Systèmes De Transports Ferroviaires Et Urbains - promotion 2019

Pourrais-tu nous en dire plus sur toi et sur ton parcours scolaire à l’ENPC ?
J’ai intégré l’ENPC après une expérience professionnelle d’un an. D’autre part, je suis joueur international d’échec (Maitre fédéral), et membre de l’équipe nationale marocaine.

Avais-tu connaissance de l’existence de ce prix ?
Oui, j’ai été informé ainsi que mes collègues, par la directrice du Mastère Spécialisé Systèmes de Transports Ferroviaires et Urbains.

Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à déposer ta candidature pour ce prix ?
Je voulais faire challenger mes idées et ma vision de ma carrière avec les membres du jury et chercher des conseils.

Être lauréat du prix du Mastérien de l’année, qu’est-ce que cela signifie pour toi ?
Cela me donne plus de confiance en ma vision.

Sur quels aspects penses-tu que ta candidature à fait la différence ?
J’ai été satisfait de ma prestation, et de la manière avec laquelle, j’ai montré ma motivation, et de challenger mes idées et ma vision.

Aurais-tu des anecdotes ou souvenirs à nous faire partager lors de cette année d’études ? Un élément qui t’a marqué pendant le jury, une anecdote ou un moment appréciable ?
Au début de l’année, je ne savais pas si j’allais réussir à continuer le mastère ou pas (n’ayant pas le droit de redevenir étudiant avec ma carte séjour salarié). J’ai donc tout misé pour qu’une entreprise me paye le mastère en tant que salarié, tous mes collègues m’encourageaient et j’ai trouvé cela très remarquable. J’ai finalement eu la très bonne nouvelle d’être embauché chez Alstom, après plusieurs entretiens.
Sinon, le siège de la société MERIDIAM où j’ai passé l’entretien du prix du Mastérien est magnifique !

Ce prix, comme l’ensemble des actions de la Fondation est financé grâce aux dons des anciens élèves, auriez-vous un mot à leur dire ?
Je pense que tous les étudiants doivent participer à ce prix, c’est un vrai challenge. Ça permet au moins de construire une vision claire de son avenir.
J’espère que les lauréats continueront à soutenir la Fondation des Ponts et s’entraider pour réussir ensemble.

Prix spécial

Boubekeur MERABETMastère Systèmes De Transports Ferroviaires Et Urbains - promotion 2019

Pourrais-tu nous en dire plus sur toi et sur ton parcours scolaire à l’ENPC ?
J’ai passé une année à l’ENPC. C’est une formation que j’ai fait en parallèle avec mon travail.

Avais-tu connaissance de l’existence de ce prix ?
J’ai connu ce prix grâce à la communication faite par l’École et j’ai aussi reçu le mail. Notre responsable du Mastère nous en avait aussi parlé.

Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à déposer ta candidature pour ce prix ?
J’ai trouvé le jeu très intéressant : comment s’organiser avec une projection à 10 ans, c’est-à-dire expliquer sa carrière, mais dans 10 ans. Cet exercice me permettait à moi-même de mettre des mots sur les perspectives d’évolution que j’avais dans l’entreprise. Puis, le fait de se forcer à l’écrire sur le CV, m’a permis de me rendre compte de la cohérence de ce que je cherche à construire. Ces deux éléments ont été une motivation pour moi de participer.

Être lauréat du prix du Mastérien de l’année, qu’est-ce que cela signifie pour toi ?
J’étais très content en apprenant que j’avais été lauréat.
Ma candidature a démontré que le parcours que j’ai présenté et les perspectives que je me donne, ne sont pas éloignés de la réalité et ça me renforce dans l’idée que je peux y arriver.

Sur quels aspects penses-tu que ta candidature à fait la différence ? Quelle était sa force ?
J’ai essayé de mettre en avant mon sens de la communication, car j’ai derrière moi, plus de 10 ans d’expérience.
De plus, le projet présenté était ambitieux et j’ai su le démontrer.

Aurais-tu des anecdotes ou souvenirs à nous faire partager lors de cette année d’études ? Un élément qui t’a marqué pendant le jury, une anecdote ou un moment appréciable ?
Le jour de la présentation était particulièrement difficile, car c’était une journée de mobilisation.
Je craignais d’être en retard et c’était malheureusement le cas. Mais le jury a eu la grande amabilité d’accepter de me recevoir. Au début de l’entretien, j’étais stressé à cause de mon retard. Mais au final, nous avons bien échangé avec les membres du jury et c’était extrêmement convivial.

Ce prix, comme l’ensemble des actions de la Fondation est financé grâce aux dons des anciens élèves, auriez-vous un mot à leur dire ?
Le rôle de la Fondation est aujourd’hui crucial, surtout avec le contexte actuel. Son objectif est précieux, le fait d’accompagner des étudiants qui sont parfois dans des conditions difficiles.

La Fondation soutient : le projet humanitaire 2020 Dévelop’Ponts Kalaiya

By Actualités, Étudiants

En résumé

La Fondation soutient les projets humanitaires étudiants depuis 2017

Sensibilisés par les problématiques de l’éducation à Kalaiya (Népal), douze étudiants de l’École des Ponts, se sont mobilisés pour réaliser un projet humanitaire, en relation avec des ONG sur place.

La Fondation, dans le cadre de sa mission pour accompagner les étudiants, soutient ce projet, comme elle l’a fait depuis 2017, en attribuant un financement à Develop’Ponts, l’association solidaire de l’École des Ponts, à l’initiative de ce projet. Elle met également à disposition ses outils afin de permettre aux élèves de collecter les fonds supplémentaires nécessaires à la réalisation de ce projet.

Dévelop'Ponts

Dévelop’Ponts est une association de loi 1901 fondée en 2002 et constituée d’élèves de première année de l’Ecole nationale des ponts et chaussées.

Découvrir Develop'Ponts

Une campagne de collecte de fonds est lancée.

Pour financer ce projet, une campagne de financement participatif est lancée avec un objectif de récolte de 15 000 euros, soit 1/3 du coût total du projet.

En 2015, des séismes ont ravagé le Népal. Des familles se sont retrouvées séparées, sans toit, des maisons qu'ils arrivaient à peine à construire se sont vues détruites. Notamment, ma famille. Ma tante a fait revenir ses nièces qui avaient perdu leur mère. Ces histoires m'ont énormément touché et nous avons alors cherché au mieux à les aider. Des événements climatiques ont à nouveau ravagé le pays en 2019, ce qui nous a motivé à participer à notre échelle à la reconstruction du pays; et quoi de mieux qu'une école !

MarinResponsable du projet

Aidez-nous à réaliser ce projet de reconstruction, afin de répondre au besoin d’éducation des 1055 enfants, qui ont vu leur école détruite depuis près d’un an. Une fois achevée, ce sont 210 familles issues de cinq villages, qui bénéficieront d’une école proche de chez eux. Merci d'avance pour votre soutien !

ThomasTrésorier de Dévelop'Ponts
Soutenez ce projet !

Besoin de financement : 15 000 €

14%

Ils nous parlent de leur projet

En 2015, une série de séismes a frappé le Népal, aggravant la situation économique déjà précaire du pays. En 2019, des tornades et des inondations durant la mousson ont par ailleurs dévastés la région du Teraï, au sud du pays. Dans cette région, de nombreuses écoles ont été détruites ou endommagées, compliquant l’accès à l’éducation primaire et secondaire pour les enfants népalais.

Présentation du projet

Notre projet a pour but de recréer un environnement de travail sûr et adapté aux besoins des enfants. Pour ce faire, il s’agira d’abord de reconstruire les bâtiments endommagés pour que l’école puisse rouvrir, et dans un deuxième temps de construire un nouveau bâtiment aux normes antisismiques, afin d’adapter la capacité de l’établissement au nombre important d’élèves. Des membres de la communauté locale, incluant des parents d’élèves, participeront au chantier. Un comité local de suivi, composé du personnel de l’école et de membres de la communauté, sera également nommé afin d’assurer la pérennité du projet.

Nous avions prévu de nous rendre sur place en juin afin d’aider à la reconstruction, échanger avec la communauté et nous assurer de l’avancement du chantier. Cependant, dans ce contexte de crise sanitaire en France comme au Népal, le démarrage du chantier a été reporté. Nous avons donc décidé de reprogrammer notre séjour sur place au mois d’octobre, afin de rencontrer les acteurs locaux et lancer le début des travaux de reconstruction.

A quoi servira l’argent collecté ?

Le montant du devis pour réhabiliter et agrandir l’école s’élève à 45 000€. Les fonds collectés permettront de payer la main d’oeuvre et d’acheter les matériaux nécessaires à la construction et la réhabilitation des bâtiments existants. Ils permettront  également de payer l’assistance technique d’un ingénieur, afin d’assurer le respect des normes antisismiques mises en place suite aux séismes de 2015. Pour garantir la transparence du projet, une fraction des fonds permettra d’autre part de payer les frais administratifs nécessaires à la bonne gestion du projet. Cela prend en compte le lancement d’un appel d’offre pour sélectionner l’entreprise de construction qui sera en charge des travaux, ainsi que la gestion comptable du projet.

Les différents acteurs de notre projet

  • La supervision du projet est assurée par l’ONG locale Protection Népal qui agit principalement pour l’environnement et la défense des droits des enfants, des femmes et des minorités au Népal sur les sujets d’éducation et de santé. Protection Népal a une expérience dans la construction et la reconstruction de bâtiments après des catastrophes naturelles, notamment après les séismes qui ont frappé le Népal en 2015.
  • Mohan Dangal est notre interlocuteur au Népal. Il travaille pour l’ONG Child Népal qui défend plus particulièrement les droits des enfants. Il nous a présenté le projet et mis en relation avec le président de l’association étant à l’origine du projet, il est désormais notre principal relais de communication avec les acteurs locaux.
  • Les autorités locales sont chargées de mobiliser la communauté et les ressources locales dans l’effort de reconstruction, à travers la participation des parents d’élèves, l’encadrement de l’appel l’offre et la mise en place d’un comité local de suivi de projet qui sera chargé entre autres de guider l’entreprise de construction.
  • L’équipe humanitaire des Ponts est formée de 12 élèves de première année à l’Ecole des Ponts et Chaussées. Nous nous chargeons de collecter les fonds nécessaires au projet, et assurerons son bon déroulement en nous rendant sur place. Notre équipe est composée d’un coordinateur du projet, une équipe qui met en oeuvre la collecte de fonds, un interlocuteur avec les chercheurs de l’école afin de bénéficier de leur expertise, des interlocuteurs avec les entreprises afin d’obtenir des matériaux, et enfin, un chargé de la communication autour du projet.
Contacts

Suivez le projet sur les  réseaux  sociaux de Dévelop’Ponts :

Une Nuit pour Entreprendre 2019-2020

By Actualités, Entrepreneuriat, Étudiants

L’École des Ponts ParisTech a organisé, dans la nuit du 27 au 28 février, la 6e édition de « Une Nuit Pour Entreprendre », l’événement phare de son dispositif de sensibilisation à l’entrepreneuriat.

Durant ce concours nocturne, 9 projets ont été créés en équipe par 50 étudiants issus de l’École et d’autres établissements. Le jury, composé de membres de la direction de l’École, de l’association des diplômés, de la Fondation des Ponts (présence du délégué général) et d’experts de l’entrepreneuriat, dont des anciens de l’École, s’est réuni au petit matin et a remis le premier prix à l’équipe « AI Fluent » qui a remporté un chèque de 1 000€ de la part de la Fondation des Ponts.

Les étudiants participants avaient 12h pour bâtir et soumettre leur projet (présentation orale, présentation PPT et réalisation d’un mini-film). Ils ont été suivis et conseillés par une équipe de 13 coachs composée d’alumni de l’École, de professionnels de l’entrepreneuriat et d’entrepreneurs du Village by CA Brie Picardie, partenaire de l’événement.

En tout, sept thématiques étaient proposées dont :

  • Data, digitalisation, IA
  • Finance, Fintech, économie
  • Santé, société, sport, alimentation
  • Ville, aménagement, construction, mobilité
  • Energie, transition écologique
  • Industrie, technologies, industrialisation
  • Environnement, eau, développement durable

Créée en 2014, l’événement Une Nuit pour Entreprendre (1NPE), a pour objectif d’inciter les élèves ingénieurs à faire preuve d’initiative et à développer leur esprit d’entreprendre.

En savoir plus
L'équipe AI Fluent, nous parle de leur projet

Le premier prix a été décerné au projet « AI Fluent », un système d’intelligence artificielle qui permet l’optimisation de la répartition des passagers des métros et RER aux heures de pointe.

Nous sommes partis d’un problème que nous avons rencontré lors des grèves où il était difficile de monter dans les wagons. Notre solution est une intelligence artificielle qui sera insérée dans les caméras déjà existantes dans les wagons et qui pourra informer les usagers des transports en commun des places libres restantes. Pour cela, les quais seront équipés de leds bicolores vertes et rouges qui permettront aux personnes de pouvoir se placer intelligemment et de se répartir sur les quais avant l’arrivée du prochain métro ou RER. Cela permettra également à la RATP d’avoir une maintenance prédictive des portes des wagons les plus utilisées.

© École des Ponts ParisTech   |   © Fondation des Ponts

Découvrez le classement 2020 des meilleures écoles d’ingénieurs du Figaro – L’École prend la 4ème position

By Actualités, Étudiants, Rayonnement

Le Figaro Étudiant : L'École des Ponts classée 4ème parmi les écoles d'excellence !

Pour la première, le Figaro Étudiant publie son propre classement des écoles d’excellence qui hiérarchise les 21 meilleures écoles d’ingénieurs françaises. Et, l’École des Ponts ParisTech se place à la quatrième position derrière École polytechnique (première place), CentraleSupélec et Mines ParisTech.

Il existe environ 200 écoles d’ingénieurs en France. Certaines sont très spécialisées sur des thématiques, d’autres sont plus généralistes.
Le Figaro a relevé le défi en évaluant ces écoles à partir d’une liste de douze critères, avant de les répartir en palmarès thématiques.
Le classement phare est celui des écoles d’excellence. La rédaction du Figaro a sélectionné les écoles les plus demandées à la fois par les étudiants des prépas les plus prestigieuses et par les meilleurs lycéens.

La rédaction du Figaro Étudiant a attribué les plus gros coefficients à la qualité du recrutement, notamment avec les mentions au bac des élèves reçus, le rang dans les classements internationaux comme Shanghai et le cabinet QS et les salaires de sortie.

Center for World University Rankings 2019-2020 – L’École progresse de loin !

By Actualités, Étudiants, Rayonnement

Center for World University Rankings

Le CWUR (Center for World University Rankings) a publiéson classement des meilleures établissements dans le monde entier : L’École des ponts ParisTech  gagne 444 places en un an !

C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de fierté que nous vous annonçons que l’École des Ponts ParisTech, est désormais classée à la 336 ème place et gagne ainsi 444 places par rapport à l’année passée (780 ème).

Le CWUR publie, chaque année, un classement mondial des 2000 meilleures écoles. Il mesure la qualité de l’éducation et de la formation des étudiants ainsi que le prestige des membres du corps professoral et la qualité de leurs recherches.

Retour sur le projet humanitaire 2019 Dévelop’Ponts Antsirabe

By Actualités, Étudiants

En résumé

La Fondation soutient ce projet depuis 2017

Plusieurs étudiants, très touchés par les problématiques d’éducation à Madagascar, se sont mobilisés, depuis 2017, pour participer à la construction d’un lycée à Antsirabe (Madagascar), avec le soutien de l’Association Humanitaire Sœur Marie Colette (AHSMC), l’entreprise Demanthieu Bard et la Junior entreprise PEP de l’École des Ponts.

La Fondation des Ponts, dans le cadre de sa mission pour accompagner les étudiants, a soutenu ce projet, en attribuant une aide financière à Dévelop’ Ponts, l’association solidaire de l’École des Ponts, à l’initiative de celui-ci.

Nous vous parlions de ce projet en mai 2018

Ils nous parlent de leur séjour

Qu’en était-il de la construction à votre arrivée ?

A notre arrivée le 10 juillet 2019, le rez-de-chaussée était d’ores et déjà utilisé : les salles de classe étaient enduites, peintes et aménagées, mais avaient malheureusement déjà pris l’humidité, si bien que la peinture du plafond s’écaillait après seulement quelques mois d’utilisation trop précoce. Quant au premier étage, sa structure porteuse était achevée mais les enduits n’étaient pas terminés et les portes, les fenêtres tout comme les garde-corps et le reste du mobilier scolaire restaient encore à installer. Au dernier étage, la dalle de béton était encore nue : aucun des murs du dernier étage n’avait été érigé.

Comment s’est déroulé votre séjour ?

Notre séjour sur place a permis de rencontrer tous les acteurs locaux du projet, comme M. Faneva ou encore les Sœurs de La Providence, afin de discuter avec eux des possibles améliorations qui peuvent être apportées sur le chantier, à la gestion administrative de l’établissement ou encore à l’enseignement.

Si certaines de ces suggestions nous ont été proposées avant le départ, depuis Paris, notamment par des chercheurs du département VET de l’École au sujet des technologies à utiliser dans les sanitaires, la plupart sont venues des observations que nous avons pu faire sur place, principalement au sujet des contenus des cours ou de la sécurité sur le chantier. Pour des raisons financières, logistiques, mais aussi de mœurs, la sécurité n’a toutefois que très peu évolué sur le chantier suite à ces remarques.

Nous avons également assuré de nombreux cours au collège, notamment en français, en géographie, en collaboration avec les professeurs de l’École. L’enseignement de la géographie par exemple est centré sur un environnement très proche des élèves, avec l’apprentissage du positionnement des rivières, des routes et des voies ferrées malgaches, des dessins à main levée de fonds de cartes de l’île, etc. Peu de collégiens étaient capables de placer les États-Unis, la France ou les océans sur un planisphère. Nous proposions donc aux élèves des séances de sensibilisation et d’initiation sur des sujets nouveaux et plus généraux, à savoir la géographie à l’échelle mondiale, l’initiation à l’espagnol ou encore la déforestation. Ils furent enchantés de ces séances et nous avons même dû en prévoir davantage tant ils y étaient assidus.

Et sur le chantier ?

Nous avons fait tout notre possible pour apporter de l’aide aux ouvriers présents sur le chantier, dans la mesure de nos capacités de résistance certes bien faibles comparées aux leurs… En effet, les seuls vrais outils dont disposent la trentaine d’ouvriers pour mener à terme ce chantier sont des pelles, quelques truelles, trois brouettes et une dizaine de moules à parpaings. Bien qu’ils utilisent aussi de nombreux matériaux de récupération (bidons vides pour le transport de l’eau, sac de ciment usagés pour le transport du sable ou encore pièces de bois brutes pour fabriquer des échafaudages et des étais), l’avancée du chantier repose essentiellement sur les efforts physiques et les dangers auxquels ils consentent quotidiennement. Malgré toute notre bonne volonté, nous n’avons donc évidemment pas pu atteindre leur niveau d’efficacité sur le chantier.

Le deuxième étage a presque été achevé pendant notre présence sur place, bien que le terrassement de la cour et les finitions des autres étages aient été menés sur cette même période. Seuls la charpente, la toiture, les enduits et les finitions des deux étages restaient à faire et étaient déjà bien entamés en septembre 2019, d’après les informations reçues depuis notre départ.

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Avez-vous ramené du matériel avec vous ?

Oui bien sûr ! L’intérêt de notre voyage résidait aussi dans un apport massif de matériel scolaire et médical au bénéfice du lycée. Les 52kg de bagages dont chacun des 9 porteurs du projet disposait ont ainsi pu servir à l’acheminement jusqu’à Antsirabe, à nos frais personnels, de 3 ordinateurs portables, 25 kg de matériel médical (seringues, pansements et médicaments divers), 250 kg de dictionnaires et manuels scolaires et 2 000 stylos offerts par l’entreprise Bic. Nous avons aussi laissé sur place à notre départ les équipements de protection dont nous disposions pour travailler sur le chantier : gants, chaussures de sécurité et combinaisons de chantier à une ou deux pièces. Ces vêtements furent particulièrement appréciés par la trentaine d’ouvriers malgaches, qui travaillaient jusqu’alors sans gants ni pantalons adaptés, pieds nus ou en sandales, sur le chantier.

Cependant, le principal apport matériel dont notre projet a bénéficié est sans nul doute celui obtenu grâce au partenariat avec l’entreprise Sogea Satom (Groupe Vinci), dirigée à Madagascar et dans tout le sud de l’Afrique par M. Jean-Luc Sion, que nous avons eu la chance de rencontrer lors de notre passage à Antananarivo. Convaincu de l’impact immense que pouvait avoir notre projet s’il se concrétisait, son entreprise a non seulement offert à la congrégation 29 tonnes de ciment et 8230 mètres de barres de fer nécessaires à l’achèvement du dernier étage, mais aussi financé le trajet d’un camion de 45t sur la sinueuse RN7 reliant Antananarivo (la Capitale) à Antsirabe, route dont l’état n’a malheureusement fait qu’empirer depuis des décennies. L’entreprise de M. Sion a aussi financé intégralement l’acheminement de 56 m3 de graviers et autant de sable depuis le dépôt d’une entreprise de terrassement d’Antsirabe. Bien qu’entamées en notre présence, ces livraisons ont perdurées tout au long du mois d’août.

Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Notre séjour à Madagascar a été très riche et nous a permis de nous ouvrir au monde extérieur, à une autre culture. Nous avons également fait de nombreuses rencontres.

Même s’il va de soi que nous allons poursuivre un travail d’accompagnement des acteurs locaux dans les mois à venir, la partie centrale de notre projet touche à sa fin. Son bilan est on ne peut plus positif, tant sur le plan matériel que pédagogique : la levée de fonds réalisée en amont tout comme notre présence sur place ont permis de faire une réelle différence. Une différence qui s’est manifestée à de nombreuses reprises tout au long de ce mois de juillet passé à Antsirabe. Les élèves et professeurs malgaches ont aussi pu bénéficier d’une partie de l’enseignement de qualité dont nous avons nous-mêmes profité en France depuis plus de quinze ans. Nous avons conscience que rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien de nos différents partenaires, aux premiers rangs desquels la Fondation des Ponts et le groupe Demathieu-Bard, et nous tenons à les en remercier profondément, en notre nom mais aussi en celui des Sœurs de La Providence de Madagascar et des élèves de l’institution Nicolas Barré qui nous l’ont explicitement demandé à notre départ.

En plus de la relation entre professeurs et élèves qui s’est évidemment établie entre nous et les jeunes malgaches, la faible différence d’âge a permis de développer de nombreux liens amicaux, plus propices à la discussion qu’un cours magistral. Ces discussions ont aussi été favorisées par le très bon niveau général à l’oral en français des élèves : nous avons ainsi pu traiter avec eux de toutes sortes de sujets extra-scolaires comme les différences entre la vie en région parisienne et celle à Antsirabe, nos loisirs, l’enseignement post-bac. . . Sur ces sujets comme dans les différentes matières enseignées au collège, la plupart des élèves ont fait preuve d’une envie d’apprendre et d’une maturité peu commune en France . Ces échanges furent source de nombreuses remises en question, pour nous mais aussi certainement pour les élèves, voire pour les ouvriers, malgaches.

Malgré tous ces efforts, le bâtiment qui accueil le lycée, en particulier son dernier étage, n’a pas pu être aménagé à temps pour recevoir les nouveaux élèves à la rentrée 2019. Les élèves se sont ainsi vus proposer une année aménagée au collège ou, pour les élèves issus de familles plus aisées, une place dans un autre lycée toutefois plus éloigné et plus onéreux que l’institution Nicolas Barré des sœurs de La Providence.

Et la suite ?

Nous allons rester en contact avec les acteurs locaux (élèves, sœurs et ouvriers) mais il n’y a pas d’autres actions prévues dans la mesure où les sœurs ont désormais tout ce qu’il faut pour achever la construction du lycée et le gérer correctement. Si des élèves de 1ere année de la nouvelle promotion souhaitent préparer un projet similaire, nous les accompagnerons évidemment.

Dévelop'Ponts

Dévelop’Ponts est une association de loi 1901 fondée en 2002 et constituée d’élèves de deuxième année de l’École nationale des ponts et chaussées.

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PER – Aidez-les à trouver un contrat d’alternance

By Actualités, Étudiants
Programme étudiants réfugiés

Plusieurs étudiants suivis cette année sont à la recherche d'un contrat d'alternance pour la rentrée prochaine afin de concrétiser leur projet d'insertion

Pour la 3e année consécutive, l’École des Ponts ParisTech propose un “programme passerelle” à des étudiants réfugiés politiques, ayant étudié dans des domaines proches de ceux de l’École. L’objectif est de les accompagner pendant un an dans le développement de compétences nécessaires à la reprise d’études (linguistiques, informatiques, scientifiques). L’élaboration de leur projet de professionnalisation fait l’objet d’un suivi personnalisé tout au long de l’année.

7 étudiants sont d’ores et déjà admis dans des programmes diplômants pour l’année prochaine. Trois autres cherchent encore un contrat d’alternance. Bien entendu leur réseau professionnel en France est extrêmement réduit. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons appuyer leur recherche, en facilitant leur mise en relation avec des entreprises pour rendre possible la concrétisation de leur projet d’insertion.

Nous sollicitons donc votre attention sur ces profils professionnels riches. Dans le cas où vous estimeriez que l’un d’eux pourrait trouver sa place dans votre entreprise pour son contrat d’alternance, vous pouvez contacter Sandrine Courchinoux

Voici les formations pour lesquelles ces étudiants sont admis :

La Fondation soutient : le projet humanitaire 2019 Dévelop’Ponts Antsirabe

By Actualités, Étudiants

En résumé

La Fondation soutient ce projet depuis 2017

Touchés par les problématiques de l’éducation à Madagascar, plusieurs étudiants de l’École des Ponts se sont mobilisés pour réaliser un projet humanitaire, avec l’Association Humanitaire Soeur Marie Colette (AHSMC), afin de construire un lycée à Antsirabe (Madagascar).

La Fondation, dans le cadre de sa mission pour accompagner les étudiants, soutient ce projet, comme elle l’a fait depuis 2017, en attribuant un financement à Develop’Ponts l’association solidaire de l’École des Ponts, à l’initiative de ce projet.

Dévelop'Ponts

Dévelop’Ponts est une association de loi 1901 fondée en 2002 et constituée d’élèves de première année de l’Ecole nationale des ponts et chaussées.

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Notre objectif : achever la construction du lycée qui accueillera plusieurs centaines d'élèves dès la rentrée de septembre !

Ils nous parlent de leur projet

“Cette année, et dans la continuité de son projet de l’an passé, Dévelop’Ponts a décidé de terminer la construction du futur lycée public francophone d’Antsirabe. Cet établissement pourra accueillir 400 élèves chaque année pour permettre de lutter contre les taux de dé-scolarisation dramatiquement élevés dans l’enseignement supérieur à Madagascar. Pour ce projet, une quinzaine d’élèves de première année de l’Ecole des Ponts a décidé de lancer un collecte de fonds via différents supports : tenue de stands de restauration, inscription à des concours de Fondation comme celui de VEOLIA ou encore plateforme de financement participatif.

Pour avoir plus d’informations et pour nous venir en aide, financièrement comme matériellement, rendez-vous sur https://www.helloasso.com/associations/association-humanitaire-soeur-marie-colette/collectes/develop-ponts-a-madagascar-offrir-un-lycee-aux-enfants-d-antsirabe-2

Pour toute question ou suggestion relative au projet, vous pouvez contacter Charles BIMIER, élève de première année et responsable du projet au 06 16 94 78 05 ou via charles.bimier@eleves.enpc.fr

Merci pour votre attention !

L’Equipe Huma de DéveloP’ponts 2019″

Prix du Mastérien de l’année

By Actualités, Étudiants, Prix Mastérien

Félicitation à Rani CHERIFI, lauréat du prix du Mastérien de l'année

Le Lauréat : Rani CHERIFI (MS Aménagement et Maîtrise d’ouvrage Urbaine – AMUR)

La grande détermination de Rani Cherifi a particulièrement impressionné. Son parcours tout d’abord, (Diplôme Universitaire de Technologie spécialisé en Gestion Urbaine, Licence 3 Aménagement, Environnement et Urbanisme, puis Master 1&2 en Aménagement et Urbanisme spécialité Politique et Ingénierie Foncière à l’Université de Lille) a démontré un intérêt tout particulier pour l’urbanisme.

Parallèlement à cela, il s’est inscrit au CNAM pour y préparer un diplôme d’Etat de “Responsable de Programmes Immobilier”, et c’est dit-il pour “acquérir  de nouvelles compétences et pour rencontrer des intervenants de haut-niveau”, qu’il intègre le Mastère Aménagement et Maîtrise d’Ouvrage Urbaine au sein de l’École des Ponts ParisTech.

Mais cette détermination s’est également manifestée par l’effort qu’il a dû faire en suivant sa formation, tout en continuant d’habiter chez ses parents (dans le nord de la France), au prix d’un lourd sacrifice, représentant 4h40 de train par jour.

De gauche à droite, Karen PEYRONNIN, Sophie MOUGARD, Julie SEBERT (AMUR), Marion BRISSE (AMUR), Nedra BRAHAM (GCE), Rani CHERIFI (AMUR), Mustapha HALFAOUI (GCE), Bodom MATUNGULU (STFU), Louis-Michel SANCHE.

Crédit photo : © École des Ponts ParisTech

Prix spécial du jury : Georgios TZIMAS (MS Infrastructure Project Finance – IPF)

Le jury a également décidé de primer un 2nd candidat, Georgios TZIMAS,  en récompensant l’excellence de son parcours, mais aussi la reconnaissance qu’il manifeste à la France pour les études qu’il a pu y suivre.

Comme chaque année, il est à noté la qualité des 8 candidats, qui ont séduit le jury composé de :

  • Thierry Déau (Président du jury)
  • Bruno Chanut,
  • Karen Peyronnin,
  • Boris Rowenczyn,
  • Louis-Michel Sanche,
  • Anne Bernard-Gély (excusée)